PENSÉES D’USINE

Je veux exposer ici l’effet de trois courts métrages, la pensée qu’ils ont ouverte quant à quelques réflexions plus générales sur le geste artistique et sur la subjectivité ouvrière. A la ligne, Ouvriers poètes et L’établi, les trois films, reposent respectivement sur le découpage des feuillets d’usines de Joseph Pontus (À la ligne), de poèmes […]

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INTERVENTION SUR LE FILM « LES DÉSORIENTÉS »

J’ai été attiré dès le début par le titre du film dont nous parlons ici ce soir. J’ai en effet publié l’année dernière un petit volume dont le titre général était « Remarques sur la désorientation du monde ». Un film entièrement rapporté à la notion de désorientation, un film dont les personnages sont explicitement des « désorientés »,

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HÖLDERLIN ET LE TRAGIQUE

La première fois que j’ai vu « Les désorientés », ce qui m’a immédiatement frappée et touchée, c’est de découvrir au cœur du film la figure de la guerre fratricide, du déchirement sanglant d’une humanité que rien ne devrait séparer. Cette figure est reprise à la tragédie grecque à travers l’affrontement douloureux et mortel des deux frères,

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CE QUI NOUS RÉUNIT

Je suis très heureuse que le théâtre de la Commune accueille ce (petit) événement et soit le lieu où le film de Sol et Rudolf est projeté en public pour la 2ème fois. Heureuse qu’Alain, Judith et Julien nous fassent l’amitié d’en parler, heureuse pour nous tous et heureuse pour mes amis, Sol et Rudolf,

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LA POLITIQUE EST-ELLE, COMME LE SOUTIENT HEGEL, LA FIGURE MODERNE DU DESTIN DONC DE LA TRAGÉDIE ?

Ayant eu le bonheur d’être invité à voir le film de Sol et Rudolf, cela a ouvert pour moi une vaste méditation sur le rapport de la politique et de la tragédie. Je n’aborderai pas les choses par la question de l’art tragique, mais par celle du rapport de la tragédie à la politique dans

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DISCUSSION AVEC LE PUBLIC

Marie-José Malis : À présent je pense, Sol et Rudolf, qu’on doit vous voir… Rudolf di Stefano : Oui, je vais dire un mot, évidemment, confus mais pourtant nécessaire. D’abord remercier les intervenants qui ont pris la parole avant la projection. Rajouter que ce sont des personnes qui depuis longtemps habitent notre travail, nous permettent de travailler,

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REPRENDRE ANTIGONE

« La reprise proprement dite, au contraire, est un ressouvenir en avant. » Søren KIERKEGARD, La Reprise, 1843 (in édition Bouquins, p.694) Un film, Les Désorientés, parle du présent avec la tragédie d’Antigone et de Créon. Il pointe dans notre présent sa dimension tragique. Il nous interroge sur notre rapport à la tragédie. Il choisit le montage d’une

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LES DÉSORIENTÉS, entretien avec Gérard Bochaton

Gérard Bochaton : Ce qui m’a frappé et ému en revoyant votre film, c’est la double dédicace : « à nos mères », « à Jean-Luc Godard et à Jean-Marie Straub » qui conjugue une tonalité intime et une dette artistique. Sol Suffern-Quirno : Fabriquer un film comme celui-ci prend du temps, et pendant ce temps quatre personnes qui comptaient pour

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L’INFINI DANS LE FINI – Texte pour LES DÉSORIENTÉS

Depuis longtemps, Sol, Rudolf et moi, et souvent sous l’impulsion de notre ami François Nicolas, poursuivons un dialogue amical sur la question du tragique, ou comment chaque époque doit arriver à se représenter la négativité propre qu’il lui appartient d’affronter. Cette négativité est le réel de chaque temps, irréductible, elle doit être le point sur

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LE FILM-ESSAI

Le film-essai est le lieu d’une exploration qui tente par des moyens spécifiquement cinématographiques de comprendre ce qui est potentiellement faisable dans le champ du cinéma. C’est au travers des différentes formes hétéroclites qu’il prend, et de toutes les audaces qu’il tente, que le film-essai est à entendre comme source vive de la pratique cinématographique

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MONTAGE CINÉMATOGRAPHIQUE COMME 4ème DIMENSION

PROGRAMME Les menines de Velázquez : éloge de l’écran  Fenêtre sur cour d’Hitchcock et Le livre d’image de Godard : la 3D  Film-annonce La tempête : Montage comme orientation en 4D La salle de cinéma, camera obscura physique et mentale  Douze du futur   Les menines de Velázquez : éloge de l’écran  L’écran tient une place centrale dans le

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SUR L’ENIGME CINÉMATOGRAPHIQUE D’UN ÉCRAN QUI NOUS REGARDE…

Le film précédent de Sol Suffern-Quirno et Rudolf di Stefano – Vies parallèles (2014) – délaissait ses spectateurs sur l’énigme conclusive d’un regard interrogeant une nature doublement opaque : caméra mobile scrutant un ciel sombre et indifférent puis s’immobilisant sur les images statiques d’un herbier (documentation de plantes agrafées sur l’écran de papier et livrées à

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ODYSSEE SECONDE

Je veux seulement vous dire que j’ai été impressionné par le très audacieux mélange de complexité formelle et de « droiture » pensante que propose ce film. Vous êtes un des rares à avoir compris – et porté au-delà d’elles – les leçons de Godard. Et notamment que ce n’est qu’en mixant de façon subtile le multiple

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ODYSSÉE SECONDE, entretien entre Rudolf di Stefano et Nicolas Neveu

Le sujet ou l’enjeu du film serait : qu’est-ce qu’un peuple ? Qu’est-ce que faire peuple ? Puis il y a la méthode, la forme que le film prend pour arriver à convoquer le peuple, une sorte de feuilletage entre trois niveaux, un niveau que j’appellerais existentiel, un autre idéologique et un troisième mythologique. Oui, la question du

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CINÉMATOGRAPHE & ANNÉES (68)

Rudolf di Stefano : Cinématographe et année(s) 68  (Journée Hétérophonies/68 – Ircam, 29 avril 2017) Aurore ou crépuscule Je voudrais commencer par une question à laquelle, j’espère, mon intervention sera une forme de réponse. Je reprendrai pour cela une interrogation formulée par François Nicolas sur 68 : « Mai 68, un crépuscule qu’on aurait pris pour une aurore ? » en

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VERS UN MONTAGE VERTICAL HÉTÉROPHONIQUE

Programme Intermède cinématographique 1 : Les murs de Gaza Un exemple pré-cinématographique Le secret du cinématographe Intermède cinématographique 2 : Vies parallèles (extrait) Montage-enquête et montage-global Vers un montage vertical hétérophonique Un exemple pré-cinématographique Je vous propose pour commencer cette journée, un détour, que vous trouverez peut-être extravagant, mais qui consiste à aller voir du côté des premiers pas artistiques

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L’HÉTÉROPHONIE DES ARTS DANS LE CINÉMATOGRAPHE

Intervention à l’IRCAM, février 2016 Le point de départ : la forme de ce séminaire  Mon point de départ est l’étonnement que me procure ce séminaire. Il y a eu grâce à ce travail sur l’hétérophonie un rapprochement entre différentes personnes bien sûr, mais surtout un rapprochement entre différents arts, le théâtre, la musique, le cinéma,

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UN CINÉMATOGRAPHE HÉTÉROPHONIQUE

PROGRAMME Ouverture : Aujourd’hui le cinématographe ? Réponse à une phrase de Bazin 1. Pas une histoire : cinéma muet / cinéma parlant / cinéma sonore 2. Un éclairage du cinématographe par la musique : l’hétérophonie ? Entracte démonstratif : Projection d’un film : « Annoncer le cinématographe » 3. Tenir ensemble le séparé : exemple d’un film à venir Final en forme d’ouverture : Vive

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