LA SUBJECTIVITÉ AU TRAVAIL
AVEC LE PHILOSOPHE ALAIN BADIOU
Festival Côté court 2025
Dimanche 8 juin – 18h
Une proposition de Sol Suffern-Quirno & Rudolf Di Stefano, autour de leurs films.
Avec Alain Badiou, Judith Balso, co-fondatrice de l’École des Actes et Diemine Traoré, ouvrière.
Comment dans le travail se tenir grâce à une pensée subjective, c’est-à-dire qui ne fait pas l’impasse sur les affects ? Comment de l’intérieur d’une pratique penser de manière sensible ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ce que l’on est prêt à faire ou ne pas faire ?
Certains ouvriers et certaines ouvrières se dotent de ce type d’intelligence, certains cinéastes en font de même. Ils inventent les uns et les autres, dans leur domaine respectif, les moyens de comprendre ce qu’ils font, le rythme adéquat dont ils ont besoin pour produire quelque chose, le type d’organisation des tâches qui répond aux ressources qu’ils ont à leur disposition. En somme, ouvriers et cinéastes élaborent des méthodes affirmatives capables de plier pour un temps, le temps à leur rythme.
Il est donc question par cette séance de se rendre compte que l’urgence n’est pas tant de se libérer du travail, que de plutôt libérer le travail, c’est-à-dire de le révolutionner.
Lien de l’événement : https://www.cotecourt.org/festivals/2025/2025-subjectivite-travail/2025-sol-rudolf-badiou
Lien pour la billetterie (indispensable) : https://billetterie.cotecourt.org/agenda/456-la-subjectivit%C3%A9-au-travail
L’OUVRIER ET LA MACHINE / 2024, 18′
Ibrahima, ouvrier du bâtiment et conducteur d’engins déclare comment l’ouvrier et la machine se différencient l’un de l’autre, comment l’intelligence du travailleur est de faire valoir la limite qui existe entre ce qui est intolérable et qui nous émancipe par le travail.
ANNONCER LE CINÉMATOGRAPHE ! / 2014, 15′
Jusqu’au bout, des cinéastes comme Bresson, Godard, Straub et Huillet nous ont prouvé que face à la structure étrangère de l’industrie du cinéma, il est possible d’accorder les moyens de productions cinématographiques à nos désirs. Chaque film devient alors la base matérielle d’une émancipation, où travail manuel et travail intellectuel, travail d’exécution et travail de conception ne sont plus traités séparément.
À CEUX QUI CROIENT / 2024, 18′
Film-scénario, non pas pour convaincre les membres d’une commission étatique de subvention ou des banquiers, mais pour faire exister la fiction d’un film à venir, et par là, sa potentialité efficace.
