LETTRE AU PUBLIC

Bonjour,

Nous avons le plaisir de vous inviter à une nouvelle séance qui aura lieu au Collège des Bernardins à Paris, ce sera l’occasion de présenter plusieurs de nos films, en particulier notre nouveau film-annonce À ceux qui croient. Parce que cette séance s’inscrit dans le cadre d’un séminaire, nous nous proposons également d’exposer plus précisément notre méthode de travail.

Dans cette lettre vous trouverez aussi un texte de Nicolas Boutin écrit à partir de nos trois films sur la subjectivité ouvrière contemporaine. N’hésitez pas à relier la lecture de ce texte aux films auxquels il fait référence, À la ligne, Ouvriers poètes et L'établi qui sont tous accessibles sur le site.

À très bientôt…

Sol Suffern-Quirno & Rudolf di Stefano

 

VOIR LE MONDE À DEUX

MARDI 2 AVRIL 2024 À 18H

Séminaire : Les formes de la fragilité en art

AU COLLÈGE DES BERNARDINS

dans le petit auditorium

20 rue de Poissy 75005 Paris 

entrée libre / réservation : aude.goudineau@collegedesbernardins.fr

 

Scénario D'un Film Avenir 2

 

Programme :

Scénario d’un film à venir 14’, 2015

Notes pour une nouvelle apocalypse 20’, 2018

Notes pour Gaza 20', 2013

À ceux qui croient 15’, 2024

Cette séance présentera la pratique cinématographique de Sol Suffern-Quirno et Rudolf di Stefano qui, dans le champ du cinématographe, manifeste une fragilité exprimée par leur façon singulière de faire des films. Ils inventent à chaque projet une méthode ad hoc qui leur permet de penser la fabrication du film, façon de faire qui s’écarte dès lors des grandes voies tracées par la production institutionnelle et commerciale. 

Cette séance ne concernera pas des œuvres achevées, mais plutôt des films qui montrent comment, par des images et des sons, se constitue la possibilité d’un film, comment dans l’atelier se forme l’idée d’une œuvre de cinéma. Il se trouve que la filmographie de Sol Suffern-Quirno et Rudolf di Stefano est constituée de ce type de films, qui dans un double mouvement, tentent d’annoncer ce qui est à venir, tout en cherchant à faire valoir ce qui dans le passé et le présent existe comme possibles prometteurs, comme traces parfois infimes qui pointent vers le futur... 

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PENSÉES D'USINE 

de Nicolas Boutin

d'après les films portraits d'ouvriers 

 

Ouvriers Poetesok Copie
PENSÉES D’USINE
Nicolas Boutin
Je veux exposer ici l’effet de trois courts métrages, la pensée qu’ils ont ouvert quant à quelques réflexions plus générales sur le geste artistique et sur la subjectivité ouvrière. A la ligne, Ouvriers poètes et L’établi, les trois films, reposent respectivement sur le découpage des feuillets d’usines de Joseph Pontus (À la ligne), de poèmes d’ouvriers chinois (Huangmaling, Ouvrière : jeunesse clavetée au poste de fabrication, La machine de Zheng Xaopiong et Je parle de sang de Xu Lizh) et de L’établi de Robert Linhart. Le choix des textes, leur découpage à travers de plus larges œuvres me semble déjà…
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