LETTRE AU PUBLIC

 

Bonjour, 

Nous avons la joie de vous présenter la nouvelle affiche du festival Côté court 2025, qui a été réalisée à partir d'une image issue de notre film Les désorientés. À l'occasion de cette nouvelle édition du festival une séance sera dédiée à notre travail cinématographique, elle aura lieu le dimanche 8 juin à 18 heures. Nous y présenterons trois films, dont notre dernier L'ouvrier et la machine. Nous vous détaillerons dans une prochaine lettre cette séance mais nous pouvons d'ores et déjà vous annoncer que nos films seront accompagnés de l'intervention exceptionnelle du philosophe Alain Badiou, ainsi que de celle de Judith Balso co-fondatrice de l'École des Actes et de l'ouvrière Diemine Traoré. Alors, réservez dès à présent cette date ! 

Vous trouverez aussi dans cette lettre un nouveau texte de Nicolas Gentil-Boutin Le cinéma au cœur de l'universel reportage, écrit à partir de notre film L'ouvrier et la machine. Il clarifie comment le cinéma peut participer à un travail d'enquête politique, sans pour autant re-produire le réel, tout en ne le trahissant pas. 

Enfin nous vous annonçons une nouvelle session de l'École du regard qui aura lieu le 6 mai 2025 à Bagnolet et qui sera l'occasion de poursuivre et d'approfondir ce que l'on peut entendre par Propagande dans les productions audiovisuelles de notre temps. N'hésitez pas à vous joindre à nous, cette école est ouverte à toutes et à tous !

Dans l'attente de vous retrouver...

Sol & Rudolf 

 

Screenshot

 

 

LE CINÉMA AU COEUR DE L’UNIVERSEL REPORTAGE
Nicolas Gentil-Boutin
À propos du film « L’ouvrier et la machine » «Il y a une chose que nous n’avons pas le droit de faire, c’est de donner une formule toute faite.» Sergueï M. Eisenstein, Au-delà des étoiles (1974) La réalisation de L’Ouvrier et la Machine, le quatrième des «films d’usine» des cinéastes Sol Suffern-Quirno et Rudolf Di Stefano m’offre l’occasion de prolonger les premières réflexions de «Pensées d’usine», texte publié dans le précédent numéro d’Ardentes Patiences. On pourra lire ce texte comme un supplément au premier. Et c’est à nouveau, et j’insiste, une «occasion» : je souhaite laisser à ce film sa sobriété et ne pas enrober la force de ses images de trop de descriptions. Je veux donc parler de ce que L’Ouvrier et la Machine a déclenché, comme pensées et hypothèses, et les quelques propos qui suivent débordent en réalité le film, notamment vers cette question : comment le cinéma peut-il participer à un travail d’enquête militante ?…
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SESSION 3

MARDI 6 MAI 2025 À 19H30

DANS LE STUDIO

AU THÉÂTRE DE L'ÉCHANGEUR

59 avenue du général de Gaulle, 93170 Bagnolet 

M° Gallieni, ligne 3

 

Une école du regard pour tenter de se réapproprier collectivement les images, c’est-à-dire pour se demander, comment pourraient-elles trouver une nouvelle efficacité émancipatrice ?

Une école pour apprendre à voir et ainsi faire que le pouvoir des images change de camp, qu’il passe du côté des gens, de leurs désirs réels, qui s’opposent toujours à ceux de l’hégémonie libérale mondialisée.

Une école qui propose de trouver une distance, un écart, une diagonale, qui permettent de voir les images sans être médusé par elles.

Une école qui pour cela, reprend le dispositif maintenant plus que centenaire, celui de la projection, pour inventer un lieu où il soit possible de se réunir, de penser et de produire quelques expériences pratiques.    

 

 

École du regard 1
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